Voilà
dix-sept ans que notre communauté occitano-gasconne attendait la suite des
aventures polyphoniques du plus célèbre groupe de chants traditionnel du Val
d’Adour maritime, inventé à l’automne 1972.
Cette
suite elle est là et bien là sous la forme de l’un
des tous derniers CD de la production Agorila de Bayonne.
C’est dans le Foyer communal transformé en studio d’enregistrement qu’avait été collectée la matière du futur CD.
C’est dans le Foyer communal transformé en studio d’enregistrement qu’avait été collectée la matière du futur CD.
A
Came, pays des chaisiers, toutes les productions sont évidemment artisanales.
Quatorze titres nous étaient promis … dix-neuf nous sont livrés, soit une
heure d’écoute d’ambiances batelières certes, mais aussi pastorales ou
chasseresses, souvent toniques, parfois sentimentales.
Les textes sont tour à tour français, occitans de Gascogne et béarnais, déclinaison du dialecte gascon local.
Mais pour les Cantayres, l’atmosphère du bistrot n’est jamais très loin. Ils en sont les enfants spirituels… quelque fois un peu plus.
Le bistrot, ses tables surtout, sur lesquelles se rythment de façon originale le chant poussé à deux voix, harmonisé à la tierce et bourdonnisé à la basse (seuls les initiés et les ethnomusicologues pourront comprendre. Désolé !)
Mais pour les Cantayres, l’atmosphère du bistrot n’est jamais très loin. Ils en sont les enfants spirituels… quelque fois un peu plus.
Le bistrot, ses tables surtout, sur lesquelles se rythment de façon originale le chant poussé à deux voix, harmonisé à la tierce et bourdonnisé à la basse (seuls les initiés et les ethnomusicologues pourront comprendre. Désolé !)
Parmi ceux-ci, quelques reprises d’œuvres emblématiques qui ont fondé l’image des Cantayres, dont l’incontournable «Bibole », le chant des pêcheurs de pibales rythmé de façon originale au sifflet et à « table frappée ».
Bibole, c’est précisément le titre de cet ouvrage illustré par le quai du port de Came et les tonneaux de vin qui y étaient régulièrement embarqués.
Preuve que tout le vin produit ne se consommait pas au village, loin s’en
fallait.
Certains esprits mal pensants se laisseraient aller à dire qu’il n’était pas
certain que la totale quantité embarquée arrivait au port de Bayonne.
Avis hautement contestable !
Avis hautement contestable !
La batellerie était un dur métier, il faut en avoir conscience. Alors, lorsque autant d’hectolitres « de carburant » était embarqué, un certain prélèvement sur la marchandise ne pouvait être que légitime pour alimenter les moteurs humains.
D’autant plus qu’il arrivait bien au port la quantité réellement attendue,
la Bidouze et l’Adour se chargeant quant-à eux de fournir généreusement l’appoint.
POUR LES COLLECTIONNEURS
Le nouvel enregistrement portera le numéro 7.
C’est leur identité que les Cantayres y affirment, leur indéracinable culture gasconne et les valeurs d’attachement au pays transmises par les plus anciens.
Une pensée à Marcel Bourdalès et Alfred Naharberrouet, tous deux récemment disparus, accompagne cet ouvrage. Ils faisaient partie des « pères fondateurs ». Ils avaient imprégné de leur personnalité et de leurs connaissances l’histoire de ce groupe attachant.
Le CD « Bibole »
est en vente auprès des Cantayres au prix de 15€ hors frais d’expédition
(contact : lescantayresdecame@gmail.com)
et également dans les rayons des distributeurs locaux de musique.
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